Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 suscite de vives inquiétudes parmi les fédérations et organisations du grand âge – Synerpa, Adédom, AD-PA, Cndepah, Collectif Domicile, Fehap, FESP, FNADEPA, Mutualité Française, Nexem, UNA, UNCCAS, UNIOPSS – dénoncent des financements insuffisants face aux défis économiques et démographiques.
Inadéquation des financements :
Les financements prévus pour 2025 sont jugés largement insuffisants, surtout dans un contexte de rigueur budgétaire. Les coûts croissants et l’inflation mettent en péril la solvabilité des structures du secteur, menaçant leur capacité à répondre aux besoins des personnes âgées.
Objectifs d’emploi insuffisants :
Le secteur doit recruter près de 400 000 personnes d’ici 2030 pour faire face au vieillissement de la population. Cependant, le PLFSS 2025 ne prévoit que la création de 6 500 postes, un chiffre jugé largement insuffisant.
Fragilité économique et incertitudes budgétaires :
Le secteur du grand âge est confronté à des incertitudes budgétaires, avec un déficit prévu pour la branche autonomie. Les fédérations appellent à un meilleur financement pour éviter des conséquences désastreuses sur l’emploi et la qualité des services.
Les fédérations et organisations du grand âge appellent les pouvoirs publics à revoir les dispositifs du PLFSS 2025 pour garantir des conditions de travail améliorées, des dispositifs de formation adéquats et des revalorisations salariales nécessaires.
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