Loi sur le contrôle des médicaments La Mutualité Française salue 5 points d’amélioration apportés pendant le débat au Parlement

Communiqué de presse

La Mutualité Française, qui fédère la quasi-totalité des mutuelles santé, salue les points d’amélioration apportés pendant le débat au Parlement à l’occasion du vote de la loi sur le contrôle des médicaments. Ces évolutions par rapport au texte initial, visent à améliorer l’indépendance et la sécurité du système du médicament ; elles font écho aux principes défendus par la Mutualité Française, notamment dans son Plan pour le médicament rendu public dès mars 2011.

Elle  souligne particulièrement :

1/ La possibilité d’une réévaluation quinquennale des autorisations de mise sur le marché par l’ANSM.

2/ Des mesures visant à faciliter le développement des médicaments génériques, notamment en permettant aux « génériqueurs » de copier l’apparence des princeps (forme, couleur).

3/ La création d’une base de données publique administrative et scientifique sur les maladies et  leurs traitements, dont l’ambition est de constituer une source d’information indépendante et validée tant pour les professionnels de santé que pour les patients.

4/ L’obligation pour les logiciels d’aide à la prescription et à la dispensation d’être certifiés par la  Haute Autorité de Santé à l’horizon 2015, ce qui devrait faciliter la prescription en Dénomination commune internationale (DCI), le vrai nom du médicament.

5/ L’exclusion des représentants des industries de santé du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).

La Mutualité Française espère que les débats au Sénat permettront de poursuivre ces progrès dans l’intérêt des patients.

A propos de la Mutualité  Française :

Présidée par  Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des  mutuelles santé en France, soit près de 600. Six Français sur dix sont  protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38  millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les  mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé  après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif :  elles ne font pas de profit et ne versent pas de dividende. Régis par le  code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les  mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et  exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation  sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement  mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux,  centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance,  services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap,  etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous  leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité  Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de  soutien sur des questions de santé.

La  Mutualité Française  contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers  son réseau d’unions régionales et ses services de soins et  d’accompagnement.

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